Quand on perd un être qui nous est cher, la terre s’arrête de tourner. Quand il faut en plus vivre un procès car celle-ci a été tuée, cela est insoutenable, surtout quand il faut le vivre à distance car on vit à l’étranger. Il faut écouter son cœur et faire des choix difficiles.
J’ai perdu ma meilleure amie, mon témoin de mariage y a 5 ans, le 27 décembre 2010, six mois après mon mariage.
Sa vie s’est brutalement arrêtée à l’âge de 27 ans, poussée dans les escaliers du métro parisien. Un homme lui a arraché son IPod. Elle a tenté de lui résister. Il l’a poussée violemment du haut des escaliers. Elle a chuté en arrière et atterri en bas des escaliers, sur la tête.
J’ai appris que ma meilleure amie était dans un coma profond la veille d’un voyage à New York. Quand je suis arrivée à l’hôpital, c’était déjà trop tard. Je me rappelle de ce moment comme si c’était hier. Même si j’essaye d’effacer de mon esprit l’image de son visage inanimé… J’ai annulé mon voyage. Je ne pourrais jamais aller à New York. Cela me remémorerait trop de mauvais souvenirs.
Mais il ne faut jamais dire jamais…
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